La technique de médiation numérique a pour objectif de permettre la suppression de contenu en ligne et d’effectuer un déréférencement. Elle permet une optimisation de l’e-réputation des personnes.

Qu’est-ce-que la « e-réputation » ?
L’e-réputation correspond à votre image en ligne. La réputation en ligne est entretenue par tout ce qui vous concerne et qui est mis en ligne sur les réseaux sociaux, les blogs ou les plateformes de partage de vidéos, directement par vous mais aussi par d’autres.
70% des Français s’inquiètent que des informations les concernant soient volontairement diffusées en ligne par un individu ou un organisme.
Pourquoi c’est important ?
Moteurs de recherche et réseaux sociaux permettent à un employeur, un recruteur, un client, ou à un proche d’accéder à des informations sur vous, qu’elles soient de nature professionnelle ou personnelle.
Cette pratique est d’ailleurs si courante qu’on emploie l’expression « googliser » quelqu’un quand on cherche des informations sur cette personne sur un moteur de recherche et « stalker » pour qualifier une personne qui espionne une autre sur les réseaux sociaux. Il est donc très important aujourd’hui de contrôler et de maîtriser son image en ligne, qui est accessible par tous.

Quels sont les risques ?
Que se passe-t-il lorsque l’on ne maîtrise pas son e-réputation, ou que l’on ne s’y intéresse tout simplement pas ? Il se peut que l’on soit dénigré par des contenus visibles sur le Web. Les internautes prendront alors connaissance de ces informations calomnieuses, ce qui peut avoir une répercussion grave sur vos activités d’une manière générale, que vous soyez une personne ou une entreprise. La visibilité sur internet n’est donc pas sans risque, car elle peut être bonne ou mauvaise, et donc véhiculer parfois des valeurs qui ne sont pas les vôtres.
Quels sont les vecteurs de l’e-réputation ?
La réputation d’une personne dans le « monde réel » se propage de porte en porte et de bouche à oreille. Aujourd’hui, l’e-réputation sur Internet se construit elle aussi très vite à partir de tout ce qui circule en ligne. Les vecteurs de la réputation en ligne sont de plus en plus nombreux et variés.
les moteurs de recherche :
Google, Bing, Baidu, Yahoo, Yandex, dont le positionnement en première page des résultats indiquent le degré de notoriété d’une personne ou d’une marque : on parle, à cet égard, de “pages de notoriété”. Mais pour gérer sa e-reputation, il est conseillé de se focaliser sur les résultats de Google. Plus de 91% des français utilisent ce moteur de recherche et 3.3 milliards de requêtes Google sont effectuées chaque jour dans le monde. Cette suprématie de Google oblige les marques ou les personnes à être attentives aux contenus de ses premières pages. 67% des clics sont faits sur les cinq premiers résultats. Pour gérer sa e-reputation, il est primordial d’être attentif au top 5 Google.
les réseaux sociaux :
les entreprises, plus encore que les particuliers, sont aujourd’hui présentes sur les réseaux sociaux à travers le community management, afin d’attirer des prospects ou de fidéliser les clients en créant des contenus ou en organisant des événements. Il s’agit ainsi pour elles d’entretenir une communication permanente et une relation de proximité avec leur clientèle grâce à leurs comptes. Contrairement au moteur de recherche, où les contenus peuvent rester visibles pendant plusieurs années, les publications des réseaux sociaux disparaissent plus facilement et sont en quelques sortes « éphémères ». ;
les réseaux professionnels
comme LinkedIn qui fonctionne sur le principe de la connexion, du réseautage et de la communication. Ils sont un bon outil pour valoriser son e-réputation auprès des internautes ;
les blogs et les forums :
les discussions libres autour d’une personne, d’une marque ou d’une expérience d’achat contribuent de plus en plus largement à faire adhérer les futurs clients au pouvoir de sympathie d’une personnalité, aux valeurs d’une entreprise, à la qualité d’un produit. Ils peuvent aussi les faire rejeter une personnalité, un produit, ou une marque. Pour les chefs d’entreprise, il est donc nécessaire de connaître les discussions qui ont lieu à propos de leur entreprise sur ces forums et d’apprendre à les maîtriser pour mieux gérer leur image ;
les youtubeurs :
on connaît le pouvoir de prescription grandissant des youtubeurs qui, “en temps réel”, témoignent de leur expérience d’achat et de la qualité réelle d’un produit. L’exemple le plus célèbre est celui des youtubeuses mode ou beauté qui réalisent un “haul”. Elles comparent ainsi le produit tel qu’il apparaît sur le site et le vêtement (coupe, matière, couleur, qualité des finitions), tel qu’il est porté sur elles ;
les sites d’avis et de partages d’expérience
comme Tripadvisor, Yelp, Avis Google, etc. Ils se sont spécialisés dans l’apport d’informations aux consommateurs et aux internautes sur une entreprise en partageant les avis certifiés et non censurés des utilisateurs. Certains avis laissés sur ces plateformes n’ont pas toujours lieux d’être et peuvent être mal intentionnés, pour cette raison nous vous proposons un service de suppression des avis Google My Business. ;
les plateformes d’échange de vidéos
(Youtube) ou de photos (Instragram, Pinterest, etc.) : la vidéo et la photo sont deux outils extrêmement puissants pour construire ou détruire une e-réputation. Sur les comptes personnels des réseaux sociaux ou sur ces plate-formes participatives, elles peuvent valoriser la réputation d’une personne ou d’une marque, mais aussi les compromettre durablement, avec des images peu flatteuses ou trop intimes publiées sans leur consentement.
Comment gérer et contrôler son e-réputation ?
Pour contrôler sa réputation numérique ou sa e-reputation, il est recommandé aux marques et aux particuliers de taper régulièrement leur nom ou celui de leur marque dans un moteur de recherche en tant que mots clés. Cela leur permettra de “saisir” immédiatement leur réputation sur le web et de prendre connaissance de tout ce qui est présent sur le web. Ainsi, ils auront en quelque sorte une “image de synthèse” de leur identité numérique. Ils existent aussi plusieurs outils de veille pour la contrôler. Pour aider les entreprises et les particuliers à “saisir” leur e-réputation, Google a mis en place un nouvel outil intitulé Ma présence sur le web. Il a pour but de faciliter le contrôle de l’identité en ligne des internautes. Cet outil de veille reprend le principe simple des alertes Google : l’utilisateur est prévenu dès qu’on le mentionne sur le web via son nom, son adresse mail ou d’autres données le concernant.
Un arsenal juridique au service de votre e-réputation
Internet n’est pas une zone de non-droit et s’il existe un motif légitime applicable à votre situation, nos équipes s’appuieront sur ces fondements juridiques pour argumenter auprès des éditeurs ou hébergeurs des sites internet litigieux.
La Société ACADROIT met en œuvre une technique dite de médiation numérique (extrajudiciaire) qui repose sur tous les arguments juridiques possibles pour donner gain de cause à notre client.

Quelques exemples d’arguments juridiques
L’atteinte à la vie privée : selon l’article 9 du Code civil, chacun a droit au respect de sa vie privée. Ce droit bénéficie à tout individu, célèbre ou non. Le champ d’application de la vie privée peut recouvrir la vie familiale, la vie conjugale et sentimentale, l’état de santé, l’état civil, le domicile, les mœurs, l’orientation sexuelle … Ce droit doit néanmoins être mis en balance avec d’autres droits notamment la liberté d’expression.
Le droit à l’image : corollaire du droit au respect de la vie privée, l’atteinte à la vie privée peut passer par l’exploitation de l’image de l’individu. Tout individu est fondé à s’opposer à l’exploitation de son image. Les exceptions sont semblables à celles précitées.
La protection de vos données à caractère personnel : Le règlement général à la protection des données à caractère personnel donne une étendue de pouvoir à la personne physique sur ces données.
Le droit au déréférencement : depuis un arrêt de justice de la Cour de justice de l’Union européenne de mai 2014, toute personne physique peut effectuer une demande de déréférencement auprès des moteurs de recherche d’un contenu la concernant. Les moteurs de recherche déterminent les motifs légitimes sous le contrôle de la CNIL.
L’injure : selon la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, l’injure est caractérisée par une expression outrageante, terme de mépris ou invective qui ne renferme l’imputation d’aucun fait précis. Il s’agit d’un abus de liberté d’expression pouvant être commis sur Internet.
Quels résultats pouvons-nous obtenir ?
S’il existe un motif légitime applicable à votre situation, à l’aide de nos arguments juridiques et selon le contexte, nous pouvons obtenir des éditeurs ou hébergeurs qu’ils procèdent à l’une des actions suivantes :
- LA SUPPRESSION DU CONTENU : L’article, le document, l’image ou bien la page web pourra être complètement supprimé par l’éditeur ou l’hébergeur. Entièrement supprimé, le contenu ne sera plus disponible, quelle que soit la requête effectuée sur les moteurs de recherche.
- L’ANONYMISATION DU CONTENU : Votre nom et votre prénom complet pourront être supprimés ou bien remplacés par vos initiales. Le contenu n’apparaitra plus lors d’une recherche sur votre nom, mais sera toujours disponible sur internet, via d’autres requêtes. Il est également possible d’obtenir une anonymisation totale en supprimant tous les éléments permettant votre identification (ex : nom de votre entreprise, votre adresse, votre date et lieu de naissance…).
Nos démarches ne se substituent pas à celles pouvant être entreprises par un avocat. Toutes nos démarches se font sur une base extrajudiciaire et amiable. Toutefois, si vous souhaitez entreprendre une action judiciaire, nous pourrons vous mettre en contact avec notre cabinet d’avocat partenaire.

Éléments de la prestation :
La Société ACADROIT met en œuvre une technique dite de médiation numérique (extrajudiciaire) qui repose sur tous les arguments juridiques possibles pour donner gain de cause à notre client. Le taux de réussite est de 91%. Ce travail s’effectue par lettre recommandée avec accusé de réception, mail ou par téléphone. Cette mission ne pourra pas excéder 6 mois, comprend autant de demandes et de relances que nécessaire.
Toutefois, nous ne sommes tenus que par une obligation de moyen et non de résultat. Nous n’avons pas le rôle d’un avocat, mais d’une médiation numérique en droit qui informe et échange avec les éditeurs ou les hébergeurs des contenus illicites afin d’obtenir la suppression ou l’anonymisation de contenus en ligne. Toutes nos démarches se font sur une base extrajudiciaire et amiable.